29 juillet 2006
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1909
Auteur : Jean-Michel Castagné
Date de sortie du modèle FS : juillet 2005 (gratuit)
Cotation : **
Lien de téléchargement (bleriot11_r02.exe) : Sur le site de l'auteur
Introduction : Un deuxième Blériot pour FS ! Qui s'en plaindra ? Le modèle date d'un an mais l'auteur continue à l'améliorer. Il vient de mettre à disposition une version plus complète de son appareil (edans l'habitacle virtuel, l'avion est désormais modélisé entièrement) et un fichier de sons qui essaient de reproduire le vrai moteur Anzani ; une démarche que l'on doit soutenir.
L'archive téléchargée est un exe. (Remarque personnelle : je n'aime pas quand je ne contrôle pas l'installation des fichiers dans mon disque dur. Je préfère savoir ce qu'il y a dedans avant d'installer. J'extraie donc dans un répertoire temporaire et j'installe ensuite manuellement). Pour disposer des sons mis à jour du moteur Anzani, il vous faut télécharger le fichier qui se trouve sur le site de l'auteur (cette page).
Modèle extérieur : Comparé à la modélisation de LoGrasso, l'avion de Castagné est beaucoup plus fin et dégage bien une impression de fragilité. Le bâti du fuselage en bois est de section moins importante et plus réaliste, l'hélice est surtout moins grossière mais peut-être un peu trop fine. Le train d'atterissage est détaillé avec soin, le petit moteur 3 cylindres Anzani parfaitement modélisé en 3D. Toutes les surfaces de contrôle de l'appareil sont animées : gauchissement des ailes, gouvernes, etc. Il n'y a pas de pilote dans l'avion. Seul bémol : la qualité des textures ; des aplats qui ne peuvent rendre justice aux différentes surfaces : bloc moteur, entoilage (transparence absente), montants du train d'atterissage. Les couleurs sont assez désagréables dans l'habitacle virtuel (notamment les textures recouvrant le manche à balai et les surfaces métalliques du compartiment motopropulseur, vraisemblablement du laiton poli). La texture de l'hélice ne rend pas correctement le rendu du bois. On aurait souhaité un effet sali sur le moteur, les parties métalliques, l'entoilage, mais comme je l'ai déjà dit auparavant, l'aspect extérieur m'intéresse moins quand je vole. Le problème du Blériot XI, c'est que, même dans l'habitacle virtuel, nous avons, sous nos yeux, énormément d'éléments texturés (ailes, compartiment moteur...). Cela ne passe donc pas inaperçu.
L'archive téléchargée est un exe. (Remarque personnelle : je n'aime pas quand je ne contrôle pas l'installation des fichiers dans mon disque dur. Je préfère savoir ce qu'il y a dedans avant d'installer. J'extraie donc dans un répertoire temporaire et j'installe ensuite manuellement). Pour disposer des sons mis à jour du moteur Anzani, il vous faut télécharger le fichier qui se trouve sur le site de l'auteur (cette page).
Modèle extérieur : Comparé à la modélisation de LoGrasso, l'avion de Castagné est beaucoup plus fin et dégage bien une impression de fragilité. Le bâti du fuselage en bois est de section moins importante et plus réaliste, l'hélice est surtout moins grossière mais peut-être un peu trop fine. Le train d'atterissage est détaillé avec soin, le petit moteur 3 cylindres Anzani parfaitement modélisé en 3D. Toutes les surfaces de contrôle de l'appareil sont animées : gauchissement des ailes, gouvernes, etc. Il n'y a pas de pilote dans l'avion. Seul bémol : la qualité des textures ; des aplats qui ne peuvent rendre justice aux différentes surfaces : bloc moteur, entoilage (transparence absente), montants du train d'atterissage. Les couleurs sont assez désagréables dans l'habitacle virtuel (notamment les textures recouvrant le manche à balai et les surfaces métalliques du compartiment motopropulseur, vraisemblablement du laiton poli). La texture de l'hélice ne rend pas correctement le rendu du bois. On aurait souhaité un effet sali sur le moteur, les parties métalliques, l'entoilage, mais comme je l'ai déjà dit auparavant, l'aspect extérieur m'intéresse moins quand je vole. Le problème du Blériot XI, c'est que, même dans l'habitacle virtuel, nous avons, sous nos yeux, énormément d'éléments texturés (ailes, compartiment moteur...). Cela ne passe donc pas inaperçu.
Cockpits : Le modèle met à disposition un tableau de bord 2D et un habitacle virtuel. Je préfère de loin ce dernier. Le tableau de bord 2D présente trois icônes cliquables (tablette, carte et montre) ainsi qu'un interrupteur pour les magnétos. La position du pilote dans l'habitacle en deux dimensions me semble un peu trop basse et j'ai du mal à voir l'horizon. C'est pour cela que je n'utilise pas cette vue. Dans l'habitacle virtuel, nous pouvons fermer l'arrivée d'essence, manipuler une manette de compensation à la droite du manche à balai (tiens, on pouvait compenser en 1909 ?). Il manque l'interrupteur d'alternateur à droite. Oubli ?
Vous n'avez aucun instrument pour vous aider dans votre navigation. Louis Blériot n'avait même pas de compas quand il traversa la Manche. C'est au jugé tout le temps et ce n'est pas plus mal.
Vous n'avez aucun instrument pour vous aider dans votre navigation. Louis Blériot n'avait même pas de compas quand il traversa la Manche. C'est au jugé tout le temps et ce n'est pas plus mal.
Modèle de vol : N'essayez pas de faire du slalom sur le tarmac de votre aéroport préféré ; vous n'y arriverez pas. Le Blériot XI n'était pas conçu pour évoluer au sol. Le modèle de Castagné reproduit parfaitement cette impossibilité. A l'époque, les mécaniciens alignaient l'avion sur son aire d'envol, le pilote mettait le contact, on brassait et le moteur partait "à fond". Pas de manette des gaz ! Pour atterrir, le pilote coupait l'alternateur. On touchait le sol moteur coupé donc. Enfin, le verbe "toucher" n'est peut-être pas le plus idéal pour évoquer un atterissage en Blériot. C'est plutôt se "fracasser" ! En juillet 1909, Louis Blériot coupa un peu trop haut le moteur, et brisa le train à Douvres. Avec le modèle de Jean-Michel Castagné, les atterrissages seront moins mouvementés, parce que nous disposons d'une manette des gaz. Mais libre à vous de simuler le modèle original : au décollage, manette à fond ; pour atterrir, on coupe l'alternateur. Essayez ! Très amusant !
Le décollage ne pose pas de problème particulier. La rotation s'effecte aux alentours de 40 kts. En palier, il est possible de maintenir les 50 kts sans problème. C'est lent mais c'est déjà plus rapide que l'avion de 1909. La prise de virage est trop franche, car le gauchissement des ailes n'était pas un procédé très efficace. Par contre, il faut être vigilant quand on est engagé en virage pour éviter de perdre beaucoup d'altitude (comme nous n'avons pas d'altimètre !). Le rétablissement après décrochage ne pose pas de problème particulier, la procédure est classique. De toute façon, il est parfaitement inutile de rechercher les grands angles avec cet avion, il n'est pas fait pour ça. A 65 kts, vous serez déjà en survitesse et l'avion risque de subir des dégâts. Dans l'ensemble, le modèle de vol de Castagne s'appréhende moins facilement et pardonne moins les erreurs d'inattention.
Le décollage ne pose pas de problème particulier. La rotation s'effecte aux alentours de 40 kts. En palier, il est possible de maintenir les 50 kts sans problème. C'est lent mais c'est déjà plus rapide que l'avion de 1909. La prise de virage est trop franche, car le gauchissement des ailes n'était pas un procédé très efficace. Par contre, il faut être vigilant quand on est engagé en virage pour éviter de perdre beaucoup d'altitude (comme nous n'avons pas d'altimètre !). Le rétablissement après décrochage ne pose pas de problème particulier, la procédure est classique. De toute façon, il est parfaitement inutile de rechercher les grands angles avec cet avion, il n'est pas fait pour ça. A 65 kts, vous serez déjà en survitesse et l'avion risque de subir des dégâts. Dans l'ensemble, le modèle de vol de Castagne s'appréhende moins facilement et pardonne moins les erreurs d'inattention.
Sons : Dans le dossier original, les sons proviennent du Curtiss Jenny. L'auteur vient de mettre un pack (encore en cours de développement semble-t-il) d'un vrai moteur Anzani. C'est celui que j'utilise. Au démarrage, on entend le pilote annoncer "contact" puis le petit 3 cyclindres s'ébroue et pétarade. Au ralenti, le son est très convaincant. Il l'est moins à plein régime. Certes, nous ne disposons que d'une petite vingtaine de chevaux mais l'enveloppe sonore nous paraît trop étouffée et trop aigue à haut régime, certainement une trop grande vitesse de rotation. Mais c'est une excellente base. Il est toujours très difficile d'obtenir avec quelques fichiers .wav le rendu sonore exact d'un moteur.
Documentation : Quelques photos du vol historique de Louis Blériot en 1909. Checklist des plus rudimentaire évidemment. Sur le site de l'auteur, nous pouvons trouver une série de liens vers des sites intéressants. Page de liens.
Comparatif LoGrasso-Castagné : On ne peut s'empêcher de comparer les deux modèles. Modèle 3D : Castagné (plus fin)
Animations : LoGrasso (pilote)
Textures : LoGrasso (mois fatiguantes et plus riches)
Cockpit 2D : Castagné (absent dans le modèle LoGrasso)
Cockpit 3D : LoGrasso (ils se valent mais textures moins fatiguantes)
Sons : Castagné (reproduction moteur Anzani)
Modèle de vol : Castagné (plus précis)
Documentation : LoGrasso (plus fournie et présence du modèle Quimby)
Conclusion : Difficile donc de choisir parmi ces deux modélisations. Le Blériot de LoGrasso est peut-être plus "grand public" (textures agréables, modele de vol sans surprise et facile). Comme je préfère la difficulté et que j'ai l'auteur sous la main (adresse mail sur son site), je me dirige plutôt vers le modèle de Castagné. L'auteur mérite qu'on l'encourage pour son travail.